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Le Ouija | La pratique

Après la théorie, place à la pratique avec ce second post sur le Ouija. Comment se déroule une séance ? Quelles sont les règles à respecter ? Quels sont les dangers ? Comment se protéger ? Bercé(e)s par Paranormal Activity, l’Exorciste et cie, la simple vue d’une planche de Ouija vous donne des sueurs froides ? On fait le point ! 

PREPARATION

Attention : le Ouija se pratique avec respect (on évite l’apéro, la fumette et autre), il faut être en possession de tous ses moyens. Ne le faites donc pas malade ni fatigué(e). Le Ouija se pratique également avec sérieux. Si c’est pour rigoler ou pour se faire peur, abandonnez l’idée. Le manque de sérieux se fera ressentir et la peur pourrait très vite prendre le dessus = “M**** mais comment ça s’arrête?!”. Précipiter la fin de séance est également une mauvaise idée.

Prévoyez du temps (ça ne répond pas en 2 min chrono), de la concentration, un espace où vous vous sentez en sécurité, des personnes sérieuses, respectueuses de l’exercice, en qui vous avez confiance et en bonne santé (physique et psychologique). C’est là la différence avec les autres moyens de communication spirit, il faut être plusieurs afin de créer une sorte d’énergie collective, une énergie unique boostée par l’inconscient de chacun. En ce sens, même les personnes peu réceptives peuvent tenter puisque c’est la mise en commun de l’énergie de chacun qui fait le travail. Donc si vous êtes dans un bon mood, c’est un peu plus simple.  

Cependant, une seule personne doit guider la séance. C’est cette personne qui se chargera de poser les questions et d’arbitrer. Elle fera office de la voix du groupe. Définissez-la avant de démarrer la séance. Si vous pouvez pratiquer accompagné d’un(e) professionnel(le), allez-y. 

En premier lieu, on va quand même se purifier. Et oui ! Histoire de se débarrasser des potentielles énergies négatives et de vous protéger pour la suite. Ca peut se faire avec une douche tout simplement ou avec de la sauge, du thym… Gorgez-vous d’énergie positive.

Il faudra également purifier et protéger les lieux. On ouvre les fenêtres, on fait brûler de l’encens (sauge, thym…). Pour protéger votre espace de travail, on vous renvoie vers notre post sur le cercle magique. Ce cercle permettra d’éviter que les énergies s’échappent de votre espace de travail et il pourra également faire office de filtre.

LA SÉANCE

C’est parti.
Tamisez les lumières, allumez des bougies si vous le souhaitez. Placez-vous, en cercle, autour d’une table ou au sol, alternez au maximum femmes et hommes et formez un véritable cercle avec, en son centre, la planche et la goutte. Pour unir ce cercle, veillez à ce que chacun des participants se touche. Avec un pied, un genou, une épaule, peu importe.

Videz-vous la tête pour éviter cet effet idéomoteur dont on vous parlait dans l’autre post. Pour ce faire, plusieurs techniques : écouter de la musique classique, se concentrer sur sa respiration...

Quand vous êtes prêts à démarrer, placez la goutte au centre de la planche, puis posez chacun un ou deux doigts sur celle-ci. La pose doit être légère, le but n’est pas d’écraser la goutte mais de lui laisser la possibilité de se déplacer. Une fois en place, concentrez-vous. La personne en charge de la séance peut alors signifier à voix haute que le groupe souhaite communiquer, entrer en contact avec quelqu’un. Si vous visez une personne en particulier, prononcez son nom. S’ensuit le fameux “esprit es-tu là ?”. Le démarrage de votre séance peut évidemment se faire d’une autre manière, par ex “Si quelqu’un est avec nous, dans cette pièce et souhaite communiquer, dirigez la goutte vers le “Bonjour””. 

Si quelqu’un se présente, la goutte (ou le verre) commencera alors à se déplacer ou se dirigera vers ce que vous lui avez indiqué. 

"Esprit es-tu là ?” “Oui”
Si votre appel a fonctionné, vous recevrez donc des réponses. Celles-ci se feront via le déplacement de la goutte sur les lettres pour former des mots ou des phrases, sur le “oui” et le “non” pour répondre à des questions fermées. On le précise quand même : lorsque la goutte se déplace, vos doigts la suivent.

Et maintenant on fait quoi ? Il faut déjà se demander “qui est là?”. Nous espérons toutes et tous côtoyer l’un de nos défunts lors de ces séances. Il est possible que la personne désirée se présente. Il est aussi possible qu’une entité se présente et se fasse passer pour la personne que vous attendez. Enfin, il est aussi possible que quelqu’un vienne juste pour se jouer de vous. “Et comment on sait qui se présente si on nous ment?” et bien ça se joue au ressenti, à l’intuition. C’est une énergie qui se présente à vous, c’est le cercle qui s’en trouve affecté. Pour tester l’entité, vous pouvez évidemment tenter les questions très personnelles dont vous n’avez PAS la réponse. Vous ferez vos recherches post séance. En attendant, laissez venir, avisez et ne prenez pas trop à cœur ou pour acquis les réponses que vous recevez à l’instant T. Vous ferez le point en fin de séance. 

“Bon ben y’a quelqu’un… Et on pose quoi comme questions au fait ?”
Alors non, vous n’obtiendrez pas les chiffres gagnants du loto ni même la date de votre mort. Les défunts sont dans le présent. Tout dépend de votre objectif, des sujets que vous souhaitez aborder et c’est vaste… Cependant, ce point doit être discuté avant de démarrer la séance. Si quelqu’un répond et que vous n’avez absolument rien à lui dire, ça n’a aucun intérêt. Faites comme si vous invitiez une nouvelle personne, un(e) inconnu(e) à votre table. En somme, les questions peuvent être légères au départ (on fait connaissance) puis aller plus en profondeur au fil de la discussion. Cela peut-être des questions personnelles mais aussi des questions sociétales, politiques, philosophiques… Tout ce qui vous passe par la tête, toujours dans le respect. Privilégiez au maximum les questions fermées, c’est plus simple. Attention cependant aux questions liées à la mort si vous tombez sur une entité un peu perdue. Au-delà de poser vos questions, n’hésitez pas à également inviter l’esprit à s’exprimer sur ce dont il a besoin peut-être, des messages à faire passer ou autre. 

Alors oui, il se peut que cela ne marche pas du premier coup. Il se peut que vous deviez attendre 1h avant d’avoir une réponse. Il se peut aussi que les mots donnés soient totalement incohérents et que vous ne tireriez rien de votre séance. Comme toute activité de communication spirit : ça se travaille. Si vous souhaitez faire perdurer l’exercice, veillez à le faire de manière régulière et si possible toujours avec les mêmes personnes.

Au revoir
Pour clore la séance, dirigez la goutte vers “Au revoir”, ensemble. Le leader de la séance doit également énoncer à voix haute la fin de la séance : “Nous souhaitons que la séance se termine, nous souhaitons mettre fin à cette communication”. Remerciez également l’entité qui s’est présentée, invitez-la à repartir “d’où elle vient”. A partir de là, au bout de 5 à 10 minutes, l’ambiance de la pièce doit changer. Si de la fatigue, de la lourdeur ou quelque chose qui vous paraît anormal persiste, c’est qu’il y a un problème. Si l’entité refuse de partir, ça peut arriver, insistez et soyez ferme. Une fois que tout est rentré “dans l’ordre” retournez la planche, face au sol et rangez-la. Si vous n’avez pas obtenu de réponse, vous devez quand même clôturer la séance et remercier, sait-on jamais. 

A l’issue de la séance, purifiez la pièce dans laquelle vous avez pratiqué. Ouvrez les fenêtres puis débriefez. Notez la date, les participants, l’heure de début et de fin, les questions posées, les réponses obtenues et surtout parlez entre vous, faites le point sur ce que vous venez de vivre, sur vos ressentis et sur la cohérence des réponses obtenues.

ATTENTION

Ces signes qui doivent vous alerter.
Alors oui, il est également possible que la séance tourne mal. Comme dit précédemment, on ne tombe pas toujours sur qui on veut et on peut même tomber sur une entité pas très sympa. Ca arrive et ça n’a rien de choquant dans le sens où le monde des “vivants” est également peuplé de gens sympas mais aussi de co**. Pourquoi l’Au-Delà ferait exception ? Le problème c’est que certaines peuvent, aussi, se “nourrir” de votre énergie, sans contrepartie, s’accrocher à vous et vous pourrir la vie.  

Sachez cependant que si l’entité qui répond est malveillante, des signaux peuvent vous alerter : une goutte qui bouge très vite, qui se dirige uniquement vers les coins de la planche, qui tourne en rond ou qui tente de s’échapper de la planche : mauvais signes. Pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’une réponse en tant que telle (“Je ne souhaite pas répondre”), posez une autre question. Si la goutte continue, mettez fin à la séance rapidement mais ne bâclez surtout pas cette étape. Si la goutte s’échappe de la planche : remettez-la immédiatement au centre puis faites-la glisser vers le “au revoir” et énoncez la fin de la séance comme lors d’une séance qui se serait bien déroulée. Surtout ne paniquez pas, clôturez soigneusement la communication, remerciez, purifiez. 

Si quelqu’un autour de la table commence à se sentir mal, mettez également fin à la séance.

Enfin, si on vous répond “au revoir” à la moindre question, n’insistez pas. Clôturez la séance. 

FAQ

Est-ce que le Ouija peut se pratiquer seul ?
Oui mais c’est le level expert. Son utilisation demande pas mal d’énergie qu’il est plus difficile de mettre en place seul(e) et si votre séance se déroule mal, vous pourriez perdre pieds et bâcler votre séance. 

Est-ce qu’il faut forcément une planche de Ouija pour faire du Ouija ?
Non. Vous pouvez utiliser du papier, un carton, une nappe avec les lettres et autres écrits au feutre pour remplacer la planche, une pièce ou un verre léger pour remplacer la goutte. En somme, vous pouvez créer votre propre outil et y ajouter les éléments que vous souhaitez : plus de mots, plus de chiffres (100 et 1000 par exemple) etc. 

Est-ce que ça change quelque chose de pratiquer dans un cimetière ? 
Pas vraiment, si ce n’est le cadre. 

Peut-on utiliser le Ouija pour faire son deuil ?
Face à la mort d’un proche, nous avons toutes et tous une sensation de “non-dits”. Il n’y a généralement pas eu d’au revoir ce qui peut être très difficile à vivre. D’un côté, le Ouija est un bon moyen de tenter une communication avec la personne disparue (surtout pas aux alentours du décès, attendez minimum 3 à 6 mois). De l’autre, convoquer cette personne représente aussi un risque de lui nuire dans le sens où, elle a encore du chemin à parcourir pour changer de plan et faire face à la mort, réaliser, “atterrir” puis finalement passer au plan supérieur. La convoquer pourrait l’empêcher de “monter”. Il y a d’autres moyens, “moins invasifs”, qui peuvent être mis en place. Prendre une photo du défunt et lui parler, avoir des petites attentions au quotidien pour cette personne, monter un petit autel en sa mémoire etc. Si vous avez pour habitude de prier, vos prières peuvent également être orientées.

4 commentaires

  • Merci pour tous vos conseils surtout en ce qui concerne le deuil car j’ai perdue mon mari il y a 16mois d’un cancer généralisé il est mort en 3 semaines avec nos enfants on a pas compris et depuis je ne comprends pas pourquoi il est "parti"aussi rapidement mais en lisant vos recommandations je me sens “rassurée” peu être aurai-je des réponses à mes questions du pourquoi du comment ?
    Merci
    Cordialement Mme Bedin manuella

    Bedin
  • Bonjour et merci pour ce post il est très complet et très simple à comprendre.

    Nancy
  • Bonjour, merci pour les renseignements que vous stipulé car ils m’ont été bénéfiques.
    Cordialement.

    Cortés
  • Bonjour,Il est bien formulé ,simple mais très explicatif. j’ai vu un tas d’autres blogs le votre merite le détour!
    bravo

    CAILLOUX

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